À son tour, la Hongrie lance une campagne de prévention destinée aux « clients ».
Après Madrid et Alméria en Espagne, après la Lituanie, la Bulgarie, le Kosovo[Lire [.]], un nouveau pays européen juge donc urgent de décourager les hommes qui alimentent le marché de la prostitution et de la traite.
La Hongrie choisit elle aussi de ne pas sacrifier à l’imagerie traditionnelle de la prostituée tout en jambes juchée sur ses talons hauts.
L’affiche ne montre que des hommes : sept d’entre eux sont alignés de dos, jambes écartées, face à un mur, dans une activité masculine immédiatement reconnaissable.
Ce mur est couvert de graffitis, dont voici quelques traductions :
– Un homme sur sept achète des femmes et des enfants en détresse pour l’usage sexuel. Il génère la prostitution avec son argent.
– Les prostituées payent le prix fort : coups, torture, grossesses, sida, hépatite, viols collectifs, déchirures de l’anus, arrestations, harcèlement policier.
– Prostitution = abus rémunéré.
– Un besoin naturel… Mais oui, les WC sont à 50 mètres !
L’affiche a été mise en place dans les toilettes de boîtes de nuit, cinémas, cafés, discothèques…
Quand les hommes se rendent à l’urinoir, ils se trouvent automatiquement face à cette affiche et ses nombreux graffitis.