Deux femmes, passées par la tourmente d’une guerre interethnique, réapprennent à vivre, luttent, s’entraident… À travers le sujet des viols comme arme de guerre, la Compagnie 3 culottes interroge le sens de témoigner, y compris de l’ineffable : comment le corps traduit-il l’urgence à dire les choses ?
Le 31 Mai 2010 à 20h30
À l’espace Daniel Sorano
16 rue Charles Pathé
94300 Vincennes
Une pièce de Matéi Visniec mise en scène par la Compagnie 3 culottes et 1 carton.
Extraits du dossier de presse
– La pièce
Deux femmes…
Deux lourds passés de guerre et d’horreur.
Kate : psychologue dans une équipe de fouilleurs de charnier.
Dorra : femme des Balkans, violée pendant la guerre, porte la progéniture de son agression.
Deux femmes dans l’urgence de comprendre.
Deux femmes qui cherchent dans l’autre les réponses pour atteindre la paix.
Incapables de vivre, elles survivent dans un cynisme protecteur : rire pour ne pas pleurer.
Et chacune aide l’autre sans le savoir…
– La compagnie
La présence dès l’origine d’Elisa Millot, Stéphanie Bargues et Elsa Nègre, issues d’univers différents tels que les arts plastiques, la danse et le cinéma, était révélatrice de la volonté de se retrouver dans leur passion commune: les arts scéniques.
Elles découvrent la force invincible du travail en équipe, avancer ensemble avec l’aide des personnes qu’elles ont eu l’occasion de rencontrer dans leurs parcours.
Elles souhaitent développer une certaine forme de théâtre : introduire un langage propre, solliciter les sens du spectateur autrement que par la parole… Bien ancrées dans le monde d’aujourd’hui, elles s’interrogent sur les problématiques de la nature humaine et abordent des thèmes graves par le biais de la finesse, de l’humanité mais parfois aussi du cynisme ; c’est ainsi que « la femme comme champ de bataille » est la première création qu’elles souhaitent mettre en œuvre.