Nîmes : « Au bout de la nuit », un beau moment de théâtre au service de la prévention

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Cette pièce saisissante, interprétée et mise en scène avec talent, est un levier efficace pour interpeller chacunE sur ses représentations de la prostitution, à travers le récit autobiographique de Nicole Castioni.

Infos pratiques

Entrée libre, tout public!

Samedi 4 octobre 2014 à 20h00

Maison diocésaine de Nîmes, 6 rue Salomon Reinach.

Annonce

Quelques jours plus tard… bilan positif!

La pièce a été jouée devant 150 éleves le vendredi matin et 100 personnes le samedi soir. Toujours le même climat d’intense concentration du public, qui débouche sur des questionnements de qualité, d’échanges riches, de découverte du monde de la prostitution inconnu pour la plupart.
Les éleves et les adultes repartent avec un regard différent sur la protitution, ses causes et ses conséquences.

L’info en plus

La délégation du Mouvement du Nid du Gard excelle dans la prévention et la sensibilisation à travers le support théâtral. Au bout de la nuit est représenté les 3 et 4 octobre 2014 dans des lycées des environs, tandis que le 9 décembre 2014, c’est un lycée d’Alès qui reçoit la Compagnie les 100 têtes et la pièce de théâtre « Descentes« , créée à partir des témoignages de personnes de personnes prostituées accueillies à la délégation du Gard et d’échanges avec l’équipe. À découvrir ici !

Au bout de la nuit

Au bout de la nuit, c’est un coup de cœur que j’ai eu pour une œuvre autobiographique, « Le soleil au bout de la nuit« . C’est une rencontre avec une femme extraordinaire, à la fois fragile et forte, généreuse et battante : l’auteure Nicole Castioni…

C’est ainsi qu’Annette Lowcay, comédienne et porteuse de l’adaptation théâtrale de l’histoire de la députée européenne, résume en quelques mots les motivations d’une entreprise artistique de qualité, menée sur le thème de la prostitution.

Entre rires et émotions, le spectateur suit l’histoire de Nicole, qui se démonte et se reconstruit comme les éléments de son décor; transposée d’un univers de l’enfance, qu’on pouvait penser paisible, jusqu’au trottoir de la rue Saint-Denis. Nicole rêvait du grand amour, du prince charmant et d’un enfant… Mais un intrus lui vole son innocence et, à 20 ans, l’amour passionnel la conduira petit à petit vers une destruction programmée.

Après la rupture, les overdoses, le jeu avec la mort, l’ultime espoir l’amène sur le long et périlleux chemin de la réinsertion, jusqu’à nous permettre de partager les événements heureux de sa vie de femme : la naissance de ses filles, ses amours et son discours d’investiture au Parlement de Genève. Les différentes étapes du processus d’entrée dans la prostitution sont représentées dans la pièce avec une belle justesse : de la jeunesse volée aux illusions perdues en passant par la manipulation, le réseau et la drogue, tous les ingrédients de l’infernale spirale sont mis en scène.

Un grand moment d’émotion théâtrale

Toutes ces étapes douloureuses sont interprétées avec brio et mesure par une comédienne de talent endossant, avec une habilité déconcertante parfois, tantôt le rôle de Nicole et tantôt celui de ses agresseurs. Le chantage affectif, la toile subtile qui enchaîne, par l’amour et par la coke…

Annette Lowcay, seule en scène, a l’art de les rendre palpables, par son jeu, mais aussi par la vertu d’une poignée d’objets symboliques : un pardessus, une paire de chaussures, une cordelette. Rien d’impudique, rien de sordide ni d’excitant, mais une plongée sobre dans l’itinéraire exemplaire d’une femme peu commune.

Dans la presse

Voix du Nord : «Un témoignage bouleversant… joué avec délicatesse et pudeur.»

Ouest France : «Une mise en scène sobre et épurée soulignant la violence des mots et des sentiments. »

La Provence : «Tout est admirable dans ce spectacle. L’adaptatrice et comédienne, Annette Lowcay, dont la voix est d’une rare beauté et le jeu tout en retenue… Un spectacle édifiant et bouleversant, tout en dignité.»

La Vie : «Une mise en scène ingénieuse et efficace, un sujet servi par un langage sans détour où l’autodérision vient alléger la gravité du propos.»

Dernières Nouvelles d’Alsace : «Une merveilleuse leçon d’espoir.»

Voix du Nord : « Nicole Castioni magistralement incarnée par Annette Lowcay … Une histoire qui donne envie de se battre parce que l’humanité peut aussi engendrer du bien !… Un pied de nez à la fatalité.»

Nouvelle République de Tours : «Une émouvante leçon d’humanité… une performance d’acteur.»

La Marseillaise : « “Au bout de la nuit” devrait être vu tant pour son exquise vitalité que pour la tendresse superbe qui débouche sur un hymne à la vie, stupéfiant de justesse.»


Au bout de la nuit, présentation et interview d’Annette Lowcay À télécharger, la double page consacrée à « Au bout de la nuit » lors de son septième anniversaire.

Cliquez sur les images pour les agrandir!

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