La ministre de la Solidarité et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot, s’est déclarée rigoureusement, formellement, totalement opposée
au recours à des « assistants sexuels » pour les personnes handicapées lors d’une conférence de presse donnée le 6 janvier 2010.
Vous pensez que la ministre en charge du droit des femmes va soutenir un truc pareil ?
, a-t-elle demandé alors qu’on l’interrogeait lors d’une conférence de presse sur son éventuel soutien à une proposition de loi qui devrait être déposée en 2011 par le député UMP Jean-François Chossy pour rendre possible le recours à des « assistants sexuels » pour des personnes handicapées.
Le 7 janvier, sur Europe 1, elle a réaffirmé que si les personnes handicapées vivent dans la misère affective et sexuelle
, c’est parfois aussi le cas de personnes non handicapées : Soit cela relève du bénévolat et de relations interpersonnelles et on n’a pas à intervenir, soit ce sont des relations rémunérées en échange d’un service sexuel, cela porte un nom, cela s’appelle de la prostitution
, a-t-elle déclaré, ajoutant qu’il lui semblait impossible que ce texte passe en France.