L’association Le Nid, qui vient en aide aux prostituées, demande depuis très longtemps que les clients des prostituées soient pénalisés. « Nous constatons au quotidien l’extrême violence que subissent les personnes prostituées et qu’elle est souvent le fait des clients », explique Claire Quidet, porte-parole de l’association Le Nid.
L’association Le Nid, qui vient en aide aux prostituées, demande depuis très longtemps que les clients des prostituées soient pénalisés. « Nous constatons au quotidien l’extrême violence que subissent les personnes prostituées et qu’elle est souvent le fait des clients », explique Claire Quidet, porte-parole de l’association Le Nid.
Aider au lieu de condamner
« La prostitution a été reconnue en France comme une violence. Alors comment peut-on continuer à défendre le principe qui veut que l’on pénalise les victimes de cette violence, les personnes prostituées, par le délit de racolage, mais qu’en revanche les clients soient totalement impunis, » s’interroge Claire Quidet.
Les personnes prostituées ont besoin d’être accompagnées pour trouver des alternatives à la prostitution, et il faut s’attaquer à la demande parce qu’elle enrichie les marchés, explique Claire Quidet. « S’il y a autant de trafic c’est parce que c’est extrêmement lucratif. L’argent des réseaux sort de la poche des clients. »
Le texte voté par l’Assemblée, ce vendredi 12 juin, prévoit la création d’un parcours de sortie de la prostitution et des mesures d’accompagnement social.