Sensibilisation et plaidoyer
Association de terrain, mouvement de société
Sensibiliser l’opinion publique aux réalités du système prostitutionnel, relayer la parole des personnes prostituées, défendre leur cause auprès des pouvoirs publics : c’est l’ensemble de notre Mouvement qui s’implique dans ce beau combat, cet engagement auprès des victimes de la prostitution et contre ceux qui les exploitent.
Mouvement de société, mouvement d’éducation populaire, notre association actualise sans cesse sa connaissance et son analyse du système prostitueur et les fait connaître au grand public. Auteur de la première enquête sur les « clients » de la prostitution en France (2004), premier acteur d’information à travers sa revue Prostitution et Société, le Mouvement du Nid diffuse les témoignages des personnes prostituées et défriche les nouvelles dimensions du sujet : cyber-proxénétisme, exploitation sexuelle filmée (pornographie), prostitution des mineur·es.
L’information et la sensibilisation du grand public, notamment à la violence de tout achat d’un acte sexuel, est un levier important pour obtenir un changement de regard face aux victimes de la prostitution.
Le Mouvement du Nid et ses délégations départementales rencontrent également des responsables politiques et plaident pour des lois plus justes en faveur des personnes prostituées. Depuis les années 60, le Mouvement du Nid a milité pour l’abrogation du délit de racolage et de toutes les formes de pénalisation des personnes en situation de prostitution. Depuis le vote de la loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel, le 13 avril 2016, il plaide pour obtenir sa mise en place sur tout le territoire et dans tous les domaines de son application. Notre association s’attache à démontrer que la loi fonctionne, là où elle est appliquée et qu’il faut aller plus loin, dans des domaines tels que le proxénétisme sur Internet et la prostitution des mineur·es. Nous appelons à un changement d’échelle pour donner les moyens à cette politique publique nouvelle d’atteindre son objectif : réduire le nombre de victimes de la prostitution.
« On a pu s’exprimer sans tabous et poser toutes nos questions »