La droite italienne réprime les personnes prostituées et milite pour l’ouverture de « quartiers chauds ».
Un projet de loi interdisant la prostitution dans les lieux publics, parcs et rues a été adopté en septembre 2008. Sont visées les personnes prostituées, mais aussi les prostitueurs (« clients ») : 5 à 15 jours de prison et de 200 à 13.000 euros d’amende.
Ce durcissement était notamment souhaité par l’aile droite du gouvernement de Silvio Berlusconi.
En juin 2008, le ministre de l’Intérieur Roberto Maroni, membre du parti populiste et anti-immigration de la Ligue du Nord, s’était prononcé pour la création de « quartiers chauds » tolérés, proposition qui avait soulevé de nombreuses oppositions. Une loi réprimant la prostitution sera vraisemblablement définitivement adoptée au début de l’année 2009.