Le caractère inédit et la qualité du rapport d’enquête de Saïd Bouamama n’ont pas manqué de susciter de nombreux échos dans la presse.
Extraits…
L’EXPRESS (18 octobre 2004)
« Adversaire résolu du commerce sexuel, le Mouvement du Nid a voulu comprendre. À sa demande, le sociologue Saïd Bouamama a dirigé une étude inédite auprès d’une centaine d’hommes, qui bouleverse nombre d’idées reçues.« </img222|left>
L’HUMANITÉ (19 octobre 2004)
« Les clients au rapport. On n’en parle presque jamais. Et pourtant, ils sont l’un des maillons principaux de la chaîne. Pour la première fois en France, une vaste enquête s’est penchée sur le sort des clients de la prostitution. Rendues publiques hier, ses conclusions mettent à mal bien des préjugés. »
LE MONDE (19 octobre 2004)
« Pourquoi avons-nous, en France, si peu de données sur les clients ? (…) Le sociologue Saïd Bouamama a dessiné quelques pistes d’action pour prévenir le recours à la prostitution. »
LE PARISIEN (18 octobre 2004)
« Nicole Ameline, ministre de la Parité et de l’Égalité professionnelle :
«Ces enquêtes bousculent tous les stéréotypes (…) l’un des apports fondamentaux de ces études est de faire comprendre que la prostitution est d’abord une violence faite aux femmes. En ce sens, elles viennent conforter le choix français de l’abolitionnisme.» »
20 MINUTES (19 octobre 2004)
« S’ils paient chers, ils ne sont pas pour autant satisfaits. La majorité fait même état de leur déception, sexuelle et relationnelle, une fois l’acte accompli. »
LA LIBRE BELGIQUE (19 octobre 2004)
« Deux études inédites dressent le portrait des clients des prostituées. Et concluent à un nécessaire renforcement du travail de prévention (…) Ces travaux bousculent quelques stéréotypes. »
LE NOUVEL OBSERVATEUR (19 octobre 2004)
« Enquête sur un «citoyen ordinaire» (…) D’une manière générale, «nous n’avons pas rencontré de nombreux clients heureux», estime le sociologue, qui propose de rompre le silence public sur le clientélisme. »
LIBÉRATION (19 octobre 2004)
« … Le chercheur décrit une autre réalité. Son enquête est une première, le client de prostitué n’ayant jamais fait l’objet d’une enquête en France.
Pour justifier leurs pratiques, quantité d’hommes vivant en couple avancent l’argument d’un déséquilibre «naturel» entre les hommes et les femmes. (…) Pour le sociologue, devenir client est donc le «résultat d’un modèle de sexualité inégalitaire» où le désir de l’homme prime. »
LE FIGARO (19 octobre 2004)
« Saïd Bouamama retient, dans les trajectoires individuelles, plusieurs facteurs déterminants : l’isolement, la peur des femmes, l’allergie à l’engagement et aux responsabilités. Le sociologue décrit encore «l’acheteur de marchandises» qui a découvert la sexualité par la pornographie et parle de la femme comme un objet. »
MIDI-LIBRE (19 octobre 2004)
« Vivrait-on une nouvelle attitude face au problème de société quasi-éternel qu’est la prostitution ? Au-delà des clichés, le Mouvement du Nid (…) innove dans ce combat (…) Le but de cette étude est de réussir à ce qu’à l’instar de l’alcool et du tabac, un vrai travail soit mené pour changer les mentalités. »
MARIE-CLAIRE (numéro de novembre 2004)
« Pour la première fois en France, une étude dresse le portrait et donne la parole à ces hommes qui financent cette traite des êtres humains. L’objectif : mieux comprendre leurs motivations pour mieux combattre, et, à terme, abolir cet esclavage. »
(Sur le Net)
SISYPHE (otobre 2004)
« Et bien ! On est loin du discours lénifiant sur la beauté des «métiers du sexe» et la nécessité d’améliorer les conditions d’exercice de la prostitution pour aider les prostituées à s’en accommoder, non à s’en sortir. »