« The Economist » veut légaliser le proxénétisme
Partant du principe que les lois répressives ou les programmes de prévention mis en place dans certains pays ne
donnent rien(sic), l'hebdomadaire britannique de référence The Economist fait en Une l'apologie de la libéralisation de la prostitution et sa légalisation généralisée.
Premiers bilans de la loi sur le racolage
La prostitution s'est adaptée à la répression du racolage en se faisant discrète, repliée dans des bois, cachée dans des studios, dissimulée derrière Internet, ce qui accroît l'isolement des personnes prostituées, estiment les associations.
Gunilla Ekberg, parlementaire
En Suède, les femmes et les enfants ne sont pas à vendre.
Claudine Blasco, ATTAC
La marchandisation des corps,
c'est de l'esclavage,
c'est indigne...
c'est de l'esclavage,
c'est indigne...
Alicia : J’ai horreur de ce mot, pute. C’est terrible, ce qu’il est lourd...
Quand j'ai divorcé, j'avais 150 000 francs de dettes et le RMI. Un ami kiné m'avait enseigné le massage, j'ai répondu à l'annonce d'un...
Numéro 144 / janvier – mars 2004
Éditorial
- Europe des vingt-cinq ou trafics à vingt-cinq?
Témoignage
- Laldja
Actualité France
- Une enquête du CNRS sur la prostitution à Paris
- Les riverains et la prostitution,...
Nigeria : Le problème ce n’est pas la traite mais de rentrer les mains...
Au Nigeria, on les appelle les "ltalos". Elles ont quitté leur pays pour l'Italie, pour la réussite, la fortune. Le récit de leur fabuleux succès est sur toutes les lèvres. Certes, elles sont parties pour se prostituer. Qu'importe, on raconte qu'elles reviennent immensément riches...
Anaïs, chronique d’une échappée [2/2]
Nous avons publié le témoignage d'Anaïs, "masseuse" dùment enregistrée par la chambre de commerce, dans Prostitution et Société numéro 141. Manipulée et battue par son mari, elle s'est longtemps accommodée de cette situation. Jusqu'à ce que la rage l'emporte. Aujourd'hui, avec l'aide du Mouvement du Nid, Anaïs n'est plus prostituée. Il nous a semblé intéressant de l'écouter retracer les étapes qu'elle a dù franchir pour ce changement de vie.
Laldja : « On est une cible »
Il. Jamais Laldja n’a prononcé le nom de celui dont elle dit :
je voudrais qu’il ne soit plus vivant. Son obsession? Que d’autres jeunes femmes ne tombent pas dans le piège. C’est la raison qui l’a poussée à porter plainte et à témoigner. Tout a commencé en 1991. Laldja avait 20 ans. Elle tenait une pâtisserie en Tunisie, à Nabeul. Son rêve? Voyager. Elle fait alors la connaissance d’un Français, marié, qui lui propose un certificat d’hébergement pour lui permettre de venir à Paris. C’est là qu’elle entame avec lui une liaison et que se noue le premier piège :
Il m’a proposé de faire des photos ; des photos un peu osées. Il avait déjà plus de 60 ans, mais était très séduisant, très beau parleur. C’était difficile de lui dire non.Ensuite, commencent le harcèlement, les menaces d’envoi des photos à la famille ou à la police.
Numéro 143 / octobre – décembre 2003
Éditorial
- Une nouvelle formule pour des convictions renouvelées
Témoignage
- Raïssa : "Les clients, je ne veux plus jamais en parler. Plus jamais y penser."
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