Un « client » : Les prostituées, un rêve d’enfance
Cet homme est aujourd'hui âgé d'une soixantaine d'années. Chef d'entreprise, divorcé, il recourt à la prostitution trois à quatre fois par mois, dans la rue, les bars ou les salons de massage, pour un budget moyen de 200 euros mensuels.
Mylène, « prostituée de luxe »
Jadis « hôtesse » en Allemagne, prostituée dite « de luxe », Mylène fait encore des cauchemars à l'idée d'en parler.
Fiona, 2/2 : «In the « underground » everybody keeps silent»
Testimony, second part. Fiona describes prostitution by contract. The competition, the mugging, the aggressions, the taxes, the « posh » clients, alcohol to a point where one could no longer stand on one's feet, the phoney police checks. The banality. A banality ratified by law, for the greater benefit of both the brothels and the state.
Stéphanie : La prostitution est évidemment beaucoup plus facile à théoriser qu’à « exercer »…
Stéphanie est une survivante de la prostitution, elle milite au sein de la Concertation des luttes contre l'exploitation sexuelle (CLES). Le 11 octobre 2009, dans le cadre du Forum Social Québécois, la CLES a présenté les résultats d'une recherche sur les "clients" prostitueurs. Stéphanie est intervenue à propos des regards que des femmes ayant une expérience dans l'industrie du sexe portent sur les "clients". Merci à elle et à la CLES, qui nous ont autorisé à diffuser son intervention.
Emile : « Dans la prostitution, j’étais dans une autre réalité ».
Emile a connu la prostitution dans le milieu gay parisien. Son histoire évoque le mouvement de témoignages #metoogay et sa reconstruction
Laldja : « On est une cible »
Il. Jamais Laldja n’a prononcé le nom de celui dont elle dit :
je voudrais qu’il ne soit plus vivant. Son obsession? Que d’autres jeunes femmes ne tombent pas dans le piège. C’est la raison qui l’a poussée à porter plainte et à témoigner. Tout a commencé en 1991. Laldja avait 20 ans. Elle tenait une pâtisserie en Tunisie, à Nabeul. Son rêve? Voyager. Elle fait alors la connaissance d’un Français, marié, qui lui propose un certificat d’hébergement pour lui permettre de venir à Paris. C’est là qu’elle entame avec lui une liaison et que se noue le premier piège :
Il m’a proposé de faire des photos ; des photos un peu osées. Il avait déjà plus de 60 ans, mais était très séduisant, très beau parleur. C’était difficile de lui dire non.Ensuite, commencent le harcèlement, les menaces d’envoi des photos à la famille ou à la police.
Gisèle : « La prostitution, c’est pire que si j’avais fait de la prison »
Gisèle, qui est sortie de la prostitution depuis plus de 15 ans, estime que sa vie est un « total gâchis ». Son passé continue à...
Melanie : « Au Carlton, nous avons été projetées en pleine lumière »
Mélanie était partie civile au procès duCarlton à Lille, aux côtés de trois autres jeunes femmes. Depuis 2015, elle se bat pour retrouver une vie normale. Mais les traumatismes ont été tels que la reconstruction est difficile.
Nadine, entre rires et envie de tuer
Beaucoup de prostituées, comme elle, disent faire ce «métier» de leur plein gré. Qu’y a-t-il sous ces paroles de convenance qui permettent à la société de se donner bonne conscience?
Stéphanie : « Quand j’entends parler de travail du sexe, je suis hors...
Pas d’enfance, une jeunesse fracassée par les violences de « compagnons » et de « clients ». Stéphanie a connu la prostitution de 2014 à 2016 : deux années qui lui ont laissé des cauchemars… et un surendettement. Aujourd’hui, à 27 ans, elle sort de la culpabilité et réapprend tout avec un plaisir neuf. Une belle victoire, conquise de haute lutte.