Stéphanie : « Quand j’entends parler de travail du sexe, je suis hors...
Pas d’enfance, une jeunesse fracassée par les violences de « compagnons » et de « clients ». Stéphanie a connu la prostitution de 2014 à 2016 : deux années qui lui ont laissé des cauchemars… et un surendettement. Aujourd’hui, à 27 ans, elle sort de la culpabilité et réapprend tout avec un plaisir neuf. Une belle victoire, conquise de haute lutte.
Fiona, 2/2 : Dans le milieu tout le monde se tait.
En onze mois, j’ai connu sept établissements. C’était en Belgique, à la frontière française. Il y a une route avec 45 bars, à vingt...
Magali : « Maintenant, je sais que c’est possible. »
Magali a 23 ans. Aujourd’hui, elle crie sa joie d’être une des premières à avoir obtenu un des parcours de sortie de prostitution prévu...
Claire : “La prostitution, un mirage.”
(Dans ce bref message, Claire réagit à Pour toi Sandra, une bande dessinée de prévention édité par le Mouvement du Nid, NDLR)
J'ai lu et relu...
Melissa : « Quand je faisais ça, j’avais pas peur de la mort »
Melissa est venue en France suite à son mariage. Après sa séparation, elle a subi la prostitution via les sites d'annonces. Aujourd'hui en parcours...
Maïté Lønne : « Les femmes et les enfants ne sont pas des articles que...
Ce témoignage est le texte de l’intervention de Maïté Lønne, survivante de l’exploitation sexuelle, lors de l’événement organisé le 23 novembre 2018 à Paris...
Valérie : La prostitution, une dévalorisation permanente, où répondre au désir de l’autre est...
Valérie nous a confié avec humour et amertume onze ans de prostitution. Son témoignage n'a pas valeur de thèse sur cette activité, qu'elle a exercée comme d'autres, à la marge, en croyant être une dilettante, loin des stéréotypes de la rue ou du bordel.
Laldja : « On est une cible »
Il. Jamais Laldja n’a prononcé le nom de celui dont elle dit :
je voudrais qu’il ne soit plus vivant. Son obsession? Que d’autres jeunes femmes ne tombent pas dans le piège. C’est la raison qui l’a poussée à porter plainte et à témoigner. Tout a commencé en 1991. Laldja avait 20 ans. Elle tenait une pâtisserie en Tunisie, à Nabeul. Son rêve? Voyager. Elle fait alors la connaissance d’un Français, marié, qui lui propose un certificat d’hébergement pour lui permettre de venir à Paris. C’est là qu’elle entame avec lui une liaison et que se noue le premier piège :
Il m’a proposé de faire des photos ; des photos un peu osées. Il avait déjà plus de 60 ans, mais était très séduisant, très beau parleur. C’était difficile de lui dire non.Ensuite, commencent le harcèlement, les menaces d’envoi des photos à la famille ou à la police.
« Pendant 2 ans, mon avocat m’a imposé des rapports sexuels »
Nezha, qui a subi violence conjugale, violence prostitutionnelle puis viols et attouchements de la part de son avocat, se demande si elle sera un jour reconnue comme victime.
Stéphanie : La prostitution est évidemment beaucoup plus facile à théoriser qu’à « exercer »…
Stéphanie est une survivante de la prostitution, elle milite au sein de la Concertation des luttes contre l'exploitation sexuelle (CLES). Le 11 octobre 2009, dans le cadre du Forum Social Québécois, la CLES a présenté les résultats d'une recherche sur les "clients" prostitueurs. Stéphanie est intervenue à propos des regards que des femmes ayant une expérience dans l'industrie du sexe portent sur les "clients". Merci à elle et à la CLES, qui nous ont autorisé à diffuser son intervention.