Myriam, transsexuelle : Je n’ai pas trouvé ça spécialement dur. Après tout ce que...

Née garçon, prostituée à 14 ans, Myriam a connu un parcours éprouvant : violences, discrimination, galère ... Aujourd'hui, à 23 ans, elle tente de rompre avec le passé et attend l'opération qui fera d'elle la femme qu'elle se sent être depuis l'enfance.

Clara : Moi qui n’avais rien fait de mal, j’étais dans une prison, et...

Il me disait toujours : si j’ai quelqu'un à tuer, tu seras la première. Je me disais : ou je le tue et je vais en prison ou je me tue ; il n’y avait plus d’autre solution.

Muriel Salmona, psychiatre psycho-traumatologue

Elles crèvent, littéralement, d’être enfermées dans un no man’s land, de devoir se taire à cause de la honte et de la culpabilité.

Laurence : une descente aux enfers

Essayez de fermer les yeux, juste un instant, et de vous imaginer avoir une vingtaine de rapports sexuels par jour avec des hommes de toutes catégories socio-professionnelles, des petits, des grands, des gros, des maigres, des agressifs, des pervers, des fous, des paumés, des sado-masochistes avec des fantasmes violents. Essayez d'imaginer l'odeur de leur transpiration et de leur sexe, si nauséabonde que rien qu'à l'écrire, j'ai envie de vomir.

Fiona, 2/2 : Dans le milieu tout le monde se tait.

En onze mois, j’ai connu sept établissements. C’était en Belgique, à la frontière française. Il y a une route avec 45 bars, à vingt...

La Havane Babylone. La prostitution à Cuba

À Cuba, on appelle jinetera (cavaleuse), la femme entre treize et trente ans qui vend son corps au touriste en échange d’un bénéfice quelconque. C’est une version tropicale caribéenne et cubaine de la prostituée d’autres pays.

Violences psychologiques, violences invisibles

Beaucoup de personnes prostituées ont été victimes, durant leur enfance, de violences psychologiques. Elles ont d’autant plus intériorisé ces paroles destructrices qu’elles n’ont pas été considérées comme victimes de maltraitances. Ce déni de la violence subie peut être à l’origine de conduites auto-destructrices. Se faire mal pour ne pas s’avouer qu’on a eu mal…

Éva Clouet, doctorante en sociologie

Il y a prostitution parce qu’on attribue une sexualité différente aux hommes et aux femmes. On est incapables de la concevoir de manière égalitaire et vraiment libertaire.

Hasta la Vista, de la sexualité des hommes en situation de handicap   

On pouvait s'attendre au pire. Avec l'affiche du film, qui réduit une fois de plus le corps d'une femme à une paire de jambes sur talons aiguilles, on se disait que ce film faisait la promotion facile de l'assistanat sexuel pour personnes handicapées, ou l'apologie de la prostitution.

CFCV : Le viol, un moteur pour la prostitution

Le CFCV nous adresse aujourd'hui une prise de position d’une clarté exemplaire, encore renforcée par les résultats de sa récente étude sur les liens entre viols et prostitution.
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