Isabelle Gillette-Faye, sociologue et directrice du Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles féminines (GAMS)

Au final, une démarche qui se voulait pragmatique s’avère plus délétère encore que la démarche traditionnelle.

Le viol-location, liberté sexuelle et prostitution

Voilà un livre qui tombe à point nommé. Passant au tamis tous les arguments qu’abolitionnistes et «pro-travail du sexe» se jettent à la figure, Joël Martine entreprend de les soumettre un à un à la critique en les délivrant de leur dimension passionnelle et de réfléchir concrètement à des pistes réalistes pour l’avenir.

Pénaliser les « clients », un risque pour la santé des personnes prostituées?

Comment, au prétexte de protéger la santé de femmes victimes de violences sexistes, contribue-t-on au maintien de ces violences? Au bout du compte, les bénéfices à court terme ont un prix exorbitant. Isabelle Gillette-Faye, sociologue et directrice du GAMS, dresse pour notre revue un parallèle éclairant avec les politiques de réduction des risques mises en œuvre dans le cadre des mutilations sexuelles féminines (excisions).

M Éditeur

« M », pour « Mouvements » et « Mobilisations ». Nouvelle collection fondée entre autres par notre ami québécois Richard Poulin, M sonde les mouvements sociaux et politiques et les questions d’actualité du point de vue des dominéEs et des exploitéEs. Deux traductions indispensables ont déjà fait notre bonheur : Les prostitueurs de Victor Malarek, et L’être et la marchandise de Kajsa Ekis Ekman.
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Kajsa Ekis Ekman, journaliste

L’idéologie du travail du sexe opère une fusion entre la gauche post-moderne et la droite néolibérale. Le vocabulaire est de gauche mais le contenu idéologique est néolibéral et conservateur.

Laurence : Renaître de ses hontes.

Merci à Laurence pour cet entretien accordé à la parution de son livre, Renaître de ses hontes.

Une enquête implacable sur les « prostitueurs », ces hommes qui achètent du sexe

«The Johns» était sans doute le seul livre vraiment documenté au niveau international sur la question des prostitueurs. La traduction de Martin Dufresne nous permet enfin de lire l’analyse du canadien Victor Malarek sur le chaînon manquant de la question prostitutionnelle, paru en 2009. Après avoir lu plus de cinq mille messages de clients sur le web et interviewé seize prostitueurs, après avoir écumé les bordels de Bangkok, du Costa Rica et du Cambodge comme les trottoirs de Vancouver, Malarek brosse un tableau inquiétant.

Numéro 179 / octobre – décembre 2012 La santé dégradée

Éditorial Le Mouvement du Nid fait avancer la société française Dans la longue histoire du Mouvement du Nid, les années 2010 resteront un moment fort. Depuis...

La prostitution prospère à Londres, la politique municipale se cherche une cohérence

Une étude menée à Londres dénonce l'incohérence des politiques menées en matière de prostitution, relevant des disparités d'un quartier à l'autre ! D'autres approches viables existent pourtant, dans un contexte où les frontières se brouillent entre prostitution « de rue » et en bordels, et que les violences perpétrés par les « clients » sont en augmentation... Coup d'oeil sur le quartier de Lambeth, qui mène une expérimentation originale.
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Canada : Simone de Beauvoir au cœur du procès Bedford

Alors que la Cour Suprême canadienne se penche sur la constitutionnalité des lois sur la prostitution en procédant à des auditions, le débat entre réglementaristes et abolitionnistes s’enflamme. On se souvient que la Cour de justice de l’Ontario avait invalidé les dispositions du Code Criminel interdisant les maisons closes, à la demande de trois « travailleuses du sexe », dont Terri Jean Bedford (en réalité déjà condamnée pour proxénétisme). Le verdict de la Cour Suprême, attendu à l’horizon 2013/2014, est lourd d’enjeux. En attendant, le débat fait feu de tout bois.
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