Gisèle Halimi, avocate et féministe
Sur le viol, on a progressé, mais c’est une violence visible. Tandis que la prostitution, on l’habille comme un choix. Et c’est cela qu’il faut combattre radicalement.
Loi sur le racolage : la roulette russe !
La loi française est-elle un jeu de loterie ou une farce ?
Valérie Létard, secrétaire d’Etat à la solidarité
La prostitution fait partie intégrante des violences qui doivent être dénoncées.
Prostitution chinoise : un chaînon manquant… le « client »
Que les « clients » prostitueurs soient mus par l’indifférence est inscrit dans la nature même de leur comportement. Mais pourquoi le corps social tout entier continue-t-il de les protéger de tout son silence, de toute sa complicité ?
Michela Marzano, philosophe
Aujourd’hui, on prétend apporter une réponse à tout. Et dans la tentative de donner une réponse à tout, on n’entend plus le sens de la demande. En fait, on efface les problèmes.
Éva Clouet, doctorante en sociologie
Il y a prostitution parce qu’on attribue une sexualité différente aux hommes et aux femmes. On est incapables de la concevoir de manière égalitaire et vraiment libertaire.
De l’attachement aux traditions
Dans la prostitution, deux mondes s'opposeraient : les "traditionnelles", françaises que leur ancienneté sur nos trottoirs a fondues dans le paysage, et les "victimes de la traite", ces nouvelles arrivantes des pays de l'Est ou d'Afrique forcément esclavagisées par les réseaux.
Éric de Montgolfier, procureur de Nice
Le client serait un bienfaiteur et le proxénète un salaud ? Ce n'est pas logique.
Clients prostitueurs : un gagne-pain à protéger ?
Les
argumentsutilisés pour dénigrer une politique de pénalisation des prostitueurs, habilement présentés sous couvert du souci des personnes, sont surtout de nature à empêcher toute action politique résolue, notamment si elle vise les
clients, et à perpétuer le statu quo.
Rhéa Jean, philosophe
Être abolitionniste, c'est défendre la liberté sexuelle!