Culture

Les personnages de femme prostituée sont omniprésents au cinéma, dans les séries ou les romans. Un détour par la culture offre des clés pour comprendre la place du système prostitutionnel dans notre imaginaire.

deep_end_dvd_bluray_uk.jpg

Deep End

40 ans après sa sortie, un des chefs d’œuvre du réalisateur polonais Jerzy Skolimowski ressort en salles en version restaurée et devient disponible en DVD. « Deep End » est le parcours initiatique et amoureux de Mike, adolescent dont la candeur et l’innocence vont se heurter à la réalité d’une société corrompue par le sexe et l’argent.

L’Apollonide – souvenirs de la maison close

Si L'Apollonide - souvenirs de la maison close est assurément un bon film au sens artistique du terme, se pose évidemment la question de la vision et de l'esthétique des maisons de passes du début du XXème siècle qui y est développée par Bertrand Bonello. Fantasmes et réalités....

Léa

Léa vit au Havre, va à la fac, s’occupe seule de sa grand-mère et, pour boucler les fins de mois, travaille comme serveuse dans une boîte de nuit.
Mais Léa rêve d’une autre vie. Son admission à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris va précipiter ses décisions, mais cela coùte cher. Léa décide alors de devenir strip-teaseuse. Le jour, elle apprend à Sciences Po les «vertus de l’économie libérale». La nuit, dans un club parisien, elle les pratique.

Sirènes

Sirènes : un poème écrit par des personnes prostituées dans le cadre de l'atelier d'écriture de la délégation du Mouvement du Nid du Doubs.
afficheimposture2.jpg

L’imposture

Qui peut le mieux s'exprimer à propos du système prostitutionnel, sinon les personnes prostituées elles-mêmes ? La réalisatrice québécoise Ève Lamont, riche de leur apport et leur complicité, fait fructifier leurs témoignages – 75 femmes rencontrées au fil d'une enquête de plusieurs années – dans L'Imposture, un documentaire choral inoubliable.

L’éternel détournement de Dolorès Haze

C’est une petite victime très particulière que je voudrais évoquer ici. Elle s’appelait Dolorès Haze et venait d’avoir douze ans quand son agresseur l’a prise dans ses filets.

Sucker Punch

Méfiez-vous des contrefaçons… À la sortie du récent Sucker Punch, certains critiques ont cru y voir un film féministe. Le marketing entourant sa sortie a même joué de cet argument. Notamment dans le dossier de presse que beaucoup de journalistes se contentent de recopier servilement. Cette communication ciblée était plutôt bien pensée.

Èves…

À voir absolument pour deux heures d’intenses émotions. L’équipe de six comédiennes survitaminées tient en haleine la petite salle du théâtre Les Déchargeurs, dans une suite de 20 saynètes mises en scène sobrement et efficacement par Cholé Ponce-Voiron, également auteure et comédienne.

La Bella Gente

"Les gens bien" (la bella gente) du film, c’est un couple de quinquagénaires italiens qui donnent l'asile, au cours de leurs vacances en Ombrie, à Nadja, jeune femme ukrainienne prostituée à deux pas de leur villa. Ivano de Matteo ausculte la collision entre les aspirations progressistes et des réflexes rétrogrades qu’il n’est jamais bien difficile de réveiller.

Sauve qui peut (la vie)

Jean-Luc Godard marque son retour au cinéma, après douze ans d’absence, par un film dont la toile de fond est de nouveau la prostitution. Une prostitution de luxe, dans les milieux d’affaires, dépouillée d’emblée de tout vernis glamour. Entre dégoût et fascination, le cinéaste nous donne à voir une société réduite à des rapports marchands. Grain de sable peut-être, la résistance des femmes offre un son discordant à cette machine à broyer libérale.
6,542Abonné·e·sJ'aime
933Abonné·e·sSuivre
4,694Abonné·e·sSuivre
4,140Abonné·e·sS'abonner