Témoignages

Qui peut le mieux exprimer les réalités du système prostitutionnel, sinon les personnes prostituées elles-mêmes ? Si vous souhaitez témoigner, contactez-nous !

Magali : j’ai l’impression d’avoir un tatouage invisible sur le visage

Magali a passé quatre ans dans un bar belge (bordel). Elle a aujourd’hui quitté la prostitution. Alors qu’elle s’est insérée dans la vie professionnelle,...

Un « client » : Les prostituées, un rêve d’enfance

Cet homme est aujourd'hui âgé d'une soixantaine d'années. Chef d'entreprise, divorcé, il recourt à la prostitution trois à quatre fois par mois, dans la rue, les bars ou les salons de massage, pour un budget moyen de 200 euros mensuels.
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Roxane : « je vais mieux, mais l’après, c’est compliqué » !

Roxane revient sur son parcours après la sortie prostitution, 18 mois après son premier témoignage

Raïssa : Les clients? Je ne veux plus jamais en parler. Plus jamais y...

Je suis arrivée en France au mois de mai. Là-bas, en Albanie, je suis allée à l'école jusqu'à 12 ans. Je n'ai pas eu de parents, c'est ma grand-mère qui m'a élevée. Je n'avais qu'elle et ma tante. À 12 ans, on m'a mariée avec un homme de presque 30 ans. Je ne l'avais jamais vu, personne ne m'a demandé mon avis. En Albanie, ce sont les hommes qui décident.

Elsa : Dire qu’on a été prostituée reste tabou. C’est une vérité violente à...

Elsa a 22 ans. Elle est vivante. Un miracle selon ses propres mots. La drogue, l’alcool, la prostitution, elle a tout traversé. Aujourd’hui, elle est pleine de projets après avoir fait les bonnes rencontres et mis au clair les venins qui ont empoisonné ses jeunes années.

Marc : Une relation sexuelle, ce n’est pas anodin. On y met de soi.

26 ans, de gauche, féministe, antiraciste, Marc fait partie des jeunes homosexuels rejetés par leur famille. D’origine asiatique, il dénonce le racisme du milieu des saunas où il a connu des années de drague mais aussi un épisode de prostitution. Aujourd’hui, il se déclare favorable à la pénalisation des « clients » et dit son écœurement face aux discours de légitimation de la prostitution qui dominent dans le milieu LGBT.

Paule : Ce qui me dégoûte, c’est tous ces gens qui sont pour la...

Paule a commencé à se prostituer à 20 ans. Plusieurs années après, elle a pu arrêter. Mais à quel prix... Histoire d'une vie.
mouvement du nid

Julia : « Cette reconnaissance, je ne pensais pas l’avoir un jour » (2/2)

Voici la deuxième partie du témoignage de Julia. Après avoir raconté son histoire dans le précédent numéro (PS n°202), elle décrit le procès de son ancien proxénète, Chris. Ce fut une journée très marquante : la justice l'a reconnue comme victime. Pour elle, ça change tout.

T., étudiant : Aucun étudiant sain d’esprit ne se prostitue par plaisir.

T. a connu le trottoir il y a quatre ans. Puis la prostitution à domicile. Il avait 18 ans. Cette expérience a été cruciale pour lui, on peut même dire traumatisante. Il nous a contactés pour témoigner, avec hésitation d'abord, rage ensuite, envie de tout arrêter pour finir. Dire n'est pas facile. Même dans l'anonymat. T. en est l'exemple vivant et torturé. Notre échange s'est fait par courriels, T. refusant l'entretien en tête à tête. Nous en publions ci-dessous quelques extraits.

Mariana : sortir de la prostitution, fière de dire que c’est possible!

Les faits se sont déroulés entre 2001 et 2010, neuf années où Mariana n’a pas pu revoir sa fille, restée en Roumanie. Victime d’un réseau, Mariana s’échappe, mais une dénonciation mensongère la fait accuser elle-même de proxénétisme et menacer d’extradition. Grâce à sa rage de vivre et avec l’aide associative, elle est finalement reconnue comme victime de la traite. Aujourd’hui, Mariana vit en France avec sa fille, elle a un emploi, un compagnon et l’avenir devant elle.
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