Pénaliser les « clients », un risque pour la santé des personnes prostituées?
Comment, au prétexte de
protéger la santéde femmes victimes de violences sexistes, contribue-t-on au maintien de ces violences? Au bout du compte, les bénéfices à court terme ont un prix exorbitant. Isabelle Gillette-Faye, sociologue et directrice du GAMS, dresse pour notre revue un parallèle éclairant avec les politiques de réduction des risques mises en œuvre dans le cadre des mutilations sexuelles féminines (excisions).
Judith Chemla : Notre silence nous a laissées seules
Le livre de l'actrice et chanteuse Judith Chemla est un cri de révolte contre la violence conjugale et le silence dans lequel involontairement, les...
La prostitution ou le règne de la convivialité
Fini le temps où le client furtif rasait les murs de peur d’être reconnu. Désormais, il est invité à fanfaronner sur les plateaux de télévision. La main sur le cœur, il le jure. Il est respectueux, attentif à autrui et ne fait que perpétuer l’esprit libertin si cher au peuple de France et si nécessaire à sa culture.
CNDF: La prostitution, une violence réaffirmée
Créé en 1996, il rassemble une centaine d’associations, syndicats, partis de gauche. Il porte un projet de loi cadre contre les violences faites aux femmes. Il a créé en 2002 un groupe de travail sur la lutte contre le système prostitutionnel.
Lobbying proxénète, lançons l’alerte !
On attend impatiemment un "Cash Investigation" sur une industrie du sexe devenue toute puissante depuis les années 1970/1980 ; une industrie qui, comme celle du tabac, de l'amiante ou des pesticides, trompe, exploite et tue.
FNARS :La légalisation de la prostitution renforcerait l’exclusion.
Réseau associatif au service des plus démunis, la FNARS fédère 800 associations et organismes publics. Elle gère près de 2200 établissements et services dont plus de 700 ont l’habilitation Aide sociale CHRS. Toutes les associations membres sont concernées, ou peuvent l’être, par la prostitution. La FNARS a donc tenu à affirmer une position claire dans son texte d’orientation de décembre 2004.
Catherine Blaya, présidente de l’Observatoire international des violences à l’école
Les adolescentEs victimes de cyberviolence ont honte, il faut transmettre le message qu’ils/elles ne sont pas coupables ; c’est du sens commun mais pas si évident que cela !
Florie Fonterme : « L’écriture autobiographique est un facteur puissant de changement. »
Entretien avec Florie Fonterme, biographe, qui pratique l'autobiographie restaurative
Le poids des mots, le choc de l’idéologie
Les mots ont toujours été une arme politique de premier plan. Pour formater la pensée, rien de tel qu’une manipulation du vocabulaire. La lecture d’un petit livre de Eric Hazan, LQR, la propagande du quotidien, nous a inspiré quelques réflexions sur la manière dont la pensée sur la prostitution est elle aussi orientée sous l’influence d’un nouveau vocabulaire à connotation purement économique…
Ingeborg Kraus, psychothérapeute allemande
En Allemagne, l'opinion publique pense en grande majorité que la prostitution est une chose inéluctable, que le bordel, c’est normal. La banalisation est totale.