ATTAC : La prostitution, point ultime de la marchandisation généralisée
Jacqueline Pénit-Soria et Claudine Blasco, animatrices de la commission "Genre" d’Attac France, groupe altermondialiste et féministe, voient la prostitution comme un enjeu fondamental et son abolition comme la seule issue possible.
Comme l’abolition de l’esclavage était une lutte pour les droits humains et non uniquement pour les droits des Noirs, l’abolition de la prostitution est une lutte pour la dignité humaine et non uniquement pour la dignité des femmes.Le débat reste toutefois houleux à l’intérieur d’Attac.
31 mai : Marx était-il abolitonniste ?
"Marx et la prostitution : était-il abolitionniste" Rendez-vous le 31 mai à 18h pour répondre à la question avec Saliha Boussedra, docteure en philosophie
Sarah Benson, chair person, CAP international
The system of prostitution is gendered, targets the most vulnerable and is one of the most manifest examples of gender based exploitation and violence.
Depuis 2010, on peut parler d’un proxénétisme 2.0
Simon Benard-Courbon, substitut du procureur de la République au Tribunal de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, est depuis janvier 2019 co-référent proxénétisme au parquet des mineurs....
Jean-Michel Carré, documentariste
Dans une société évoluée, il n'y aura plus de prostitution (...) Si la prostitution continue, c'est que nous serons restés infantiles et primaires.
Kajsa Ekis Ekman, journaliste
L’idéologie du travail du sexe opère une fusion entre la gauche post-moderne et la droite néolibérale. Le vocabulaire est de gauche mais le contenu idéologique est néolibéral et conservateur.
Rhéa Jean, philosophe
Être abolitionniste, c'est défendre la liberté sexuelle!
L’urgence d’appliquer la loi
La crise sanitaire touche particulièrement les plus vulnérables, dont les personnes prostituées, que nous accompagnons. Personne ne doit être laissé sous le seuil de pauvreté !
Valérie Létard, secrétaire d’Etat à la solidarité
La prostitution fait partie intégrante des violences qui doivent être dénoncées.
« Consentir à se mettre à disposition d’autrui n’est pas la liberté »
Muriel Fabre-Magnan est professeure de droit à l'université Paris 1. Elle vient de publier "L'institution de la liberté" où elle démontre que la liberté ne peut pas être celle de détruire ce qui protège et garantit la liberté. Un ouvrage fondamental, particulièrement au moment où une "QPC" menace la loi du 13 avril 2016