Témoignages

Qui peut le mieux exprimer les réalités du système prostitutionnel, sinon les personnes prostituées elles-mêmes ? Si vous souhaitez témoigner, contactez-nous !

mouvement du nid

Julia : « Cette reconnaissance, je ne pensais pas l’avoir un jour » (2/2)

Voici la deuxième partie du témoignage de Julia. Après avoir raconté son histoire dans le précédent numéro (PS n°202), elle décrit le procès de son ancien proxénète, Chris. Ce fut une journée très marquante : la justice l'a reconnue comme victime. Pour elle, ça change tout.

Un « client » : Les prostituées, un rêve d’enfance

Cet homme est aujourd'hui âgé d'une soixantaine d'années. Chef d'entreprise, divorcé, il recourt à la prostitution trois à quatre fois par mois, dans la rue, les bars ou les salons de massage, pour un budget moyen de 200 euros mensuels.
Valérie témoignage

Valérie : « la prostitution fabrique des hommes sans empathie »

Valérie est Québécoise, militante féministe abolitionniste, chanteuse. À 43 ans, elle est l’exemple incarné de la femme qu’on a détruite et qui s’est relevée...

Paule : Ce qui me dégoûte, c’est tous ces gens qui sont pour la...

Paule a commencé à se prostituer à 20 ans. Plusieurs années après, elle a pu arrêter. Mais à quel prix... Histoire d'une vie.
Melissa temoignage

Melissa : « Quand je faisais ça, j’avais pas peur de la mort »

Melissa est venue en France suite à son mariage. Après sa séparation, elle a subi la prostitution via les sites d'annonces. Aujourd'hui en parcours...

Spécial n°200 : 70 ans de témoignages

Depuis 1951, date de parution de la première revue du Mouvement du Nid, nous donnons une place essentielle à  la parole des personnes prostituées : des femmes en majorité, mais aussi des hommes, qui ont en général fait la démarche de nous contacter, poussé.e.s par le désir profond de changer de vie, d'échapper à  l'enfermement ; des personnes dont la force, la volonté, la résistance sont souvent étonnantes. Il était donc logique que nous ouvrions le numéro 200 de la revue, consacré entièrement au Mouvement du Nid, par des extraits de leurs témoignages.

T., étudiant : Aucun étudiant sain d’esprit ne se prostitue par plaisir.

T. a connu le trottoir il y a quatre ans. Puis la prostitution à domicile. Il avait 18 ans. Cette expérience a été cruciale pour lui, on peut même dire traumatisante. Il nous a contactés pour témoigner, avec hésitation d'abord, rage ensuite, envie de tout arrêter pour finir. Dire n'est pas facile. Même dans l'anonymat. T. en est l'exemple vivant et torturé. Notre échange s'est fait par courriels, T. refusant l'entretien en tête à tête. Nous en publions ci-dessous quelques extraits.

Lylie : « Quitter cette vie par n’importe quel moyen. »

Abusée, violée, abandonnée à elle-même, Lylie a quitté le Cameroun. Sans savoir où aller. C’était en 2012. Aujourd’hui elle reprend pied après une expérience...

Eliane : Pour moi, il y a urgence…

On parle des « besoins » des hommes, de leur éventuelle « misère sexuelle » ; jamais des manques et des détresses des femmes, vécus en silence, jamais du drame que traversent celles qui découvrent que leur mari, leur compagnon, est client. Eliane dit sa révolte mais aussi la tragédie -- le sida -- à laquelle elle a, par chance, échappé.

Fiona, 2/2 : «In the « underground » everybody keeps silent»

Testimony, second part. Fiona describes prostitution by contract. The competition, the mugging, the aggressions, the taxes, the « posh » clients, alcohol to a point where one could no longer stand on one's feet, the phoney police checks. The banality. A banality ratified by law, for the greater benefit of both the brothels and the state.
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