Tribunes et interviews

Contributions d’expert·es, de militant·es associatifs, de survivantes de la prostitution pour nourrir la réflexion et les débats sur le système prostitutionnel,  l’ensemble des violences contre les femmes et l’égalité femmes hommes.

Florence Montreynaud, historienne et écrivaine

[Certains] hommes mettent l’accent sur l’érotisme, sur le désir et le plaisir. Rien dans la prostitution ne correspond à leur sexualité, ni n’éveille leur érotisme. Ils envisagent la sexualité autrement que sous le signe du pouvoir, de l’argent.

Jean-Marc Souvira, commissaire divisionnaire et directeur de l’OCRTEH

Les pays réglementaristes favorisent les réseaux, ils sont des appels.

Gisèle Halimi, avocate et féministe

Sur le viol, on a progressé, mais c’est une violence visible. Tandis que la prostitution, on l’habille comme un choix. Et c’est cela qu’il faut combattre radicalement.

Loi sur le racolage : la roulette russe !

La loi française est-elle un jeu de loterie ou une farce ?

Valérie Létard, secrétaire d’Etat à la solidarité

La prostitution fait partie intégrante des violences qui doivent être dénoncées.

Prostitution chinoise : un chaînon manquant… le « client »

Que les « clients » prostitueurs soient mus par l’indifférence est inscrit dans la nature même de leur comportement. Mais pourquoi le corps social tout entier continue-t-il de les protéger de tout son silence, de toute sa complicité ?

Michela Marzano, philosophe

Aujourd’hui, on prétend apporter une réponse à tout. Et dans la tentative de donner une réponse à tout, on n’entend plus le sens de la demande. En fait, on efface les problèmes.

Éva Clouet, doctorante en sociologie

Il y a prostitution parce qu’on attribue une sexualité différente aux hommes et aux femmes. On est incapables de la concevoir de manière égalitaire et vraiment libertaire.

De l’attachement aux traditions

Dans la prostitution, deux mondes s'opposeraient : les "traditionnelles", françaises que leur ancienneté sur nos trottoirs a fondues dans le paysage, et les "victimes de la traite", ces nouvelles arrivantes des pays de l'Est ou d'Afrique forcément esclavagisées par les réseaux.

Éric de Montgolfier, procureur de Nice

Le client serait un bienfaiteur et le proxénète un salaud ? Ce n'est pas logique.
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